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Briki: ''Pourquoi les arrestations...? Attendons la fin des enquêtes''

Le secrétaire général du Mouvement "Tunisie en avant", Abid Briki, a commenté les récentes arrestations, lors de son passage dans l'émission "Midi Show" de  ce mardi 14 mai 2024, en appelant à "attendre la fin des enquêtes en cours, pour connaître les véritables raisons de ces arrestations".


Abid Briki a insisté sur la nécessité de se conformer à la loi en vigueur, déclarant : "Quand quelqu'un est convoqué pour une enquête, qu'est-ce qui l'empêche de s'y soumettre, s'il est sûr de son innocence ? En fin de compte, le prévenu est à la disposition de l'enquête, attendons donc la fin des investigations".

Briki a toutefois estimé que la question qui se pose, dans ce contexte, est pourquoi ne pas maintenir les suspects en liberté et à la disposition de la justice.

Il a expliqué que l'article 24 du décret 54 a posé plusieurs problèmes, d'où l'appel à sa révision, ďautant que son application a conduit à l'intervention du chef de l'État à plusieurs reprises, pour faire libérer certains détenus, selon ses dires.

Briki a souligné que quoi qu'il en soit, les événements doivent être soumis à deux principes fondamentaux : premièrement, le référentiel qui doit être utilisé dans toutes les affaires, en particulier celles des libertés, est la Constitution de 2022, qui est devenue une réalité sur laquelle nous nous appuyons. Deuxièmement, ce qui se passe ne doit, en aucun cas, devenir un facteur de perturbation pour les journalistes.

Briki a ajouté que quelle que soit la nature de la loi, elle doit être respectée dans le traitement des affaires et ceux qui veulent changer les choses doivent le faire par leur militantisme.

Dans un contexte similaire, Briki a vivement critiqué "ceux qui ne se sont mis qu'aujourd'hui, à défendre la liberté d'expression", visant le Mouvement Ennahdha et la Coalition Al Karama.

Et de les interpeller : "Vous prétendez défendre le pays ! Dieu merci, nous avons une bonne mémoire. Avez-vous oublié les Tunisiens tués dans les montagnes, les attaques contre la culture et les journalistes, les événements de Siliana, la répression des manifestations pacifiques...?"